En avril avait lieu le festival « Les mardis de l’humour », l’occasion de découvrir durant 4 mardis consécutifs l’humour sous différentes formes.

Le festival a débuté avec la compagnie Articho et le spectacle « L’envers des bretelles ». Nicolas Marchand et Christophe Lecourt, forts de leur expérience, nous ont fait découvrir les aventures des intermittents du spectacle : de la salle où ils doivent se produire introuvable en passant par l’aménagement d’une loge dans une cuisine, les spectateurs ont découvert l’envers du décor ! Et pour ceux qui étaient présents et qui se posaient la question, l’anecdote de l’aiguille restée dans le costume de scène qu’il a fallu déloger du ventre de Christophe était bien vraie…

La semaine suivante, le très attendu Kamini nous a prouvé qu’il était aussi à l’aise en one man show qu’en musique humoristique. Le « chticard » est revenu sur son histoire personnelle, ses origines, son ascension suite à la sortie de la chanson « Marly-Gomont » ou encore son expérience d’infirmier, le tout avec sincérité et piquant ! C’est avec plaisir qu’il a ensuite rencontré le public pour échanger et se laisser prendre au jeu des selfies.

Sept jours plus tard, rendez-vous était de nouveau pris par un public venu en nombre assister au spectacle « Tout long et tout lisse ». Place cette fois à l’humour en musique avec Eric Toulis, clown-chanteur au bagou sans faille et à la plume aiguisée. Accompagné de son pianiste Rémi Toulon, le duo déjanté qui ne se prend pas au sérieux a terminé son show en costume à paillettes et perruques flashies entrainant avec eux un public conquis.

Pour clore ce festival, place à l’humour noir avec le spectacle « Chroniques d’outre-tombe ». Dès l’entrée dans la salle de spectacle le ton était donné : orgue en fond sonore, croque-mort pour vous accueillir… Une clochette retentit et place au spectacle. Très vite le spectateur a été plongé dans la vie étrange de ces deux frères, croque-morts de père en fils. Pour entrecouper le récit de ces deux vies hors du commun, des chansons tout aussi décalées que leurs interprètes auxquels le public s’est finalement attaché.