Site de la Ville d'ISBERGUES
Accueil Impression mail
Bannière ville d'Isbergues

accueil > Culture > Spectacles, théâtre, musique

Retour sur : "les temps forts" jeune public, Afrika et (...)

« Les temps forts » jeune public : Le 19 février ont eu lieu les deux derniers spectacles du temps fort jeune public.

« Le Métronorme » (à partir de 7 ans) par la compagnie « L’Embellie » a été présenté aux scolaires le 18 février. Le spectacle met en scène un texte de Sarah Carré à la croisée du merveilleux et de la science-fiction. Dans un monde gouverné par « Chasse-Carbure » (ça carbure !), le temps de sommeil est fortement réduit, et donc celui des rêves aussi. Pourtant le jeune Toutti s’endort partout et à n’importe quel moment. Il est menacé de devenir un « Elément d’Inutilité Publique », au grand désespoir de sa mère. Il va apprendre au gouverneur l’utilité du sommeil et des rêves. Les spectateurs sont plongés dans un monde entre réel et virtuel grâce à la vidéo, aux projections d’ombres et aux jeux de lumière.

Trois séances du spectacle « L’Enclos » (à partir de 4 ans) ont été données dans la salle de l’heure du conte de la médiathèque. Dans un décor minimaliste composé d’une lampe, d’un tapis et d’un tabouret, trois personnages se donnent la réplique dans un rapport de proximité avec le public. L’un est dans « l’enclos », l’autre veut y rentrer. Il utilise alors tous les stratagèmes pour y parvenir. Cachée dans le public, une comédienne qui joue le rôle d’une maman va pouvoir y entrer. « C’est quoi une maman ? » se demande le personnage dans l’enclos. Le public est donc témoin des relations qui se créent entre les trois personnages. On rit de leurs petites manies, mais on comprend également leurs peurs et angoisses.

« Afrika » : Le 22 février, le centre culturel a fait voyager les spectateurs en Afrique du Sud. Terre natale du comédien Eric Bouvron, il décrit avec humour son enfance passée dans la nation « arc-en-ciel ». Et tout y est passé : les oiseaux les plus étranges, les singes hurleurs, les médecins sorciers ou encore les danses locales.

Avec son acolyte Mathos, danseur et percussionniste, il a conquis son public par une mise en scène dynamique, drôle et originale. Mais à ne pas s’y méprendre, car Eric Bouvron est également un grand poète dans l’âme, et il a su nous transporter dans la beauté de son pays, ses valeurs riches et sa population attachante. Ce spectacle était pour lui l’occasion de dénoncer l’apartheid et de rendre hommage au grand monsieur qu’était Nelson Mandela.

En clair, ce spectacle a su ravir petits et grands, et a su créer une interaction avec les spectateurs… dont certains sont devenus bien malgré eux acteurs.

« Comme un Gant » : ce spectacle, qui s’est déroulé le 8 mars dernier, commence comme une conférence sur le thème de la recherche d’emploi. Kenza et Sophie, les deux personnages, se fondent dans le public. Elles passent à la billetterie prendre leurs tickets, s’installent à leur place dans les gradins. Le public muni d’un badge sur lequel est inscrit une profession pour la soirée (chorégraphe, ostéopathe équin, traiteur…), attend le début du spectacle. Kenza se lève et interpelle sa collègue à l’autre bout de la salle en lui demandant « c’est quand qu’il arrive le formateur ? ».

C’est à ce moment qu’elles investissent la scène : Sophie, la timide avec son imper et son petit sac, et Kenza avec son accent des cités, son blouson et ses chaussures compensées. Elles se chargent de prendre les choses en main et de former le public au métier de la propreté. De la protection des effets personnels (mettre une blouse) au maniement du balai, c’est le quotidien des femmes de ménage que l’on découvre sous un autre angle.

Le public rit de leurs petites manies et de leurs habitudes. Deux messieurs choisis au hasard dans la salle ont illustré l’importance de la souplesse requise pour le travail de technicien de surface. On prend également conscience des difficultés du métier notamment des petites humiliations du quotidien.

Kenza et Sophie sont aussi touchantes quand elles parlent de leurs rêves d’ailleurs, de s’échapper aux U.S.A pourquoi pas…

Le public sort ému et découvre les comédiennes Anne-Sophie Dhulu et Stéphanie Vertray ayant enlevé leur costume de scène qui leur allait « comme un gant ».

- Publié le 7 avril 2014 -


Haut de page
Hotel de Ville d'Isbergues : Ouvert du Lundi au Vendredi de 8H00 à 12H00 et de 13H30 à 17H30 | Tel : 03.21.61.30.80 | Fax : 03.21.27.05.07 | Courriel | Mentions légales
(Ce site est optimisé pour Internet Explorer 8, Mozilla Firefox et Google Chrome)