Site de la Ville d'ISBERGUES
Accueil Impression mail
Bannière ville d'Isbergues

accueil > Scolaire / Jeunesse > Manifestations scolaires

La sécurité routière à l’école

Depuis le début de l’année 2017, l’agent de police municipale a mené différentes actions de prévention routière auprès des élèves des écoles de la ville. Au cours de ces interventions, le brigadier-chef principal de police municipale de la ville d’Isbergues a ainsi pu aborder différents thèmes avec les enfants comme : « les mots de la rue et de la route », « en voiture », « tous à vélo », « sur le trottoir », « une rue à traverser », « le cycliste et son vélo », « le code du vélo »,… et bien d’autres encore.

Zoom sur la classe de CE2-CM1 de l’école Danton

C’est dans la classe de CE2-CM1 de Mme Vancaeyzeele de l’école Danton que l’agent de police municipale est intervenu le vendredi 3 mars dernier, afin de sensibiliser les élèves aux règles de bonne conduite à vélo.

Après avoir brièvement exposé l’objet de sa visite, elle a distribué aux enfants un document intitulé « Le code du vélo » comportant deux petits exercices. Le premier consistait à identifier 4 panneaux de signalisation routière, à savoir : accès interdit aux cycles, arrêt à l’intersection (panneau stop), cédez le passage, présence d’une piste cyclable  ; et d’indiquer leur fonction. Quelques lacunes de la part des élèves dans ce domaine, aussi, l’agent de police municipale a donc rappelé la signification exacte de ces différents panneaux et a insisté sur le fait que le cycliste, doit lui aussi connaître le code de la route et le respecter afin de garantir sa sécurité et celle des autres usagers.

Dans le second exercice, trois personnages à vélo étaient représentés. Pour chacun d’entre eux, l’élève devait indiquer en entourant la réponse « oui » ou la réponse « non », s’il a le droit de rouler sur le trottoir.

Beaucoup d’élèves sont tombés dans le piège tendu délibérément par l’agent de police municipale pour cette question. En effet, l’âge des personnages n’était pas précisé. Or, cette information à son importance, puisque selon la réglementation, un jeune cycliste (jusqu’à ses 8 ans) a le droit de circuler sur un trottoir, au-delà de cet âge, le cycliste devra mettre pied à terre, et tenir le vélo à la main ou circuler sur la chaussée.

L’agent de police municipale a ensuite distribué un second document sur lequel figurait un dessin avec différents usagers de la route. Les élèves devaient repérer les cyclistes et entourer de vert ceux qui étaient bien placés et en rouge ceux qui étaient mal placés. Elle corrige ensuite l’exercice sur diapositive et au fur et à mesure des réponses fournies par les enfants, elle rappelle certaines règles comme : un cycliste ne peut pas rouler dans une rue en sens interdit, un adulte ne peut pas rouler à vélo sur le trottoir, le cycliste doit emprunter la bande cyclable (quand il y en a une),… Mais à ce propos demande-t-elle alors ? « quelle différence y a-t-il entre la bande et la piste cyclable ?  ». « En règle générale, les pistes cyclables représentent des chaussées exclusivement réservées aux vélos et cycles séparées physiquement de la chaussée, par les places de parking, un muret ou un petit terre-plein par exemple. Les cyclistes peuvent ainsi y circuler en toute sécurité dans les deux sens. Les bandes cyclables quant à elles, sont des parties latérales de la chaussée, réservées aux cyclistes et séparées de la chaussée principale par une ligne de peinture continue. Le cycliste peut l’emprunter en roulant dans le sens de circulation des véhicules. » explique-t-elle alors.

Pour terminer son intervention l’agent de police municipale a abordé le fonctionnement des priorités à droite. A partir d’une diapositive sur laquelle figurent différents usagers de la route à une intersection, elle leur demande de lui indiquer dans quel ordre les véhicules doivent passer. Exercice difficile pour les élèves, aussi, afin que les enfants comprennent mieux le principe, elle matérialise sur le sol un carrefour (à l’aide de ruban adhésif), puis elle demande à quelques enfants de jouer le rôle d’usagers de la route. Tour à tour les élèves empruntent ce « pseudo » carrefour et apprennent plus facilement à intégrer la notion de priorité à droite.

Zoom sur la classe de CP-CE1 de l’école Carnot

Le vendredi 17 mars dernier, c’est la classe de CP-CE1 de Monsieur Cocq de l’école Carnot qui a reçu la visite de l’agent de police municipale, sur le thème « en voiture ».

Dès son arrivée, elle distribue aux enfants un document sur lequel figurent deux photos représentant l’intérieur d’un véhicule avec ses passagers. Le but de l’exercice est d’entourer les personnages qui sont correctement attachés et à leur place et de barrer ceux qui sont mal attachés ou pas à leur place. Dans l’ensemble, les élèves ont donné les bonnes réponses, mais l’agent de police municipale a tout de même apporté quelques précisions sur le port de la ceinture de sécurité. En effet, les enfants de petite taille doivent être assis sur un rehausseur afin d’éviter que la ceinture ne soit positionnée dans le cou, les bébés quant à eux doivent être placés dans un siège adapté, et s’ils sont placés à l’avant du véhicule, le siège doit être placé dos à la route et l’airbag doit être désactivé.

Afin de démontrer l’utilité, voire la nécessité du port de la ceinture de sécurité en voiture, elle invite les élèves à assister à une petite expérience. Dans une boite à chaussures faisant office de voiture, elle place quelques personnages. Certains sont attachés, d’autres mal attachés ou pas du tout. Elle projette ensuite la boite contre un obstacle et demande aux élèves de commenter ce qui s’est passé. Avec cette petite mise en scène, les élèves ont bien compris la nécessité d’attacher leur ceinture de sécurité.

Elle propose ensuite aux élèves de participer à un petit jeu. Pour cela, elle aménage cinq chaises de façon à recréer l’intérieur d’une voiture, puis elle distribue aux élèves des cartes sur lesquelles figurent différents personnages (papa, maman, adolescent, enfant, bébé) et des accessoires (rehausseur, siège bébé). Elle demande ensuite à quelques uns d’entre eux de s’installer sur les chaises, leurs camarades doivent alors indiquer s’ils sont bien ou mal placés dans le « présumé » véhicule. Au fur et à mesure, l’agent de police municipale choisit différents personnages, afin de « corser » l’exercice. Par exemple, elle choisit délibérément un élève, pour jouer le rôle du papa, et quatre autres pour jouer le rôle des enfants (de moins de 10 ans). Elle les laisse s’installer sur les chaises puis demande à la classe : les personnages sont-t-il à la bonne place ? « Non répond un élève, l’enfant de moins de 10 ans ne peut pas se placer sur le siège avant du véhicule ». « Oui, mais alors que doit-on faire dans ce cas de figure » demande-t-elle alors ? « Le mettre dans le coffre répond un élève ! ». « Non pas du tout, et on ne peut pas non plus le laisser sur le bord de la route  » ajoute-t-elle. « Quand on n’a pas le choix comme dans cette situation ou il n’y a plus de places disponibles à l’arrière, ou quand il s’agit d’un véhicule qui n’a pas de siège à l’arrière, l’enfant de moins de 10 ans peut s’assoir sur le siège avant du véhicule avec un rehausseur  », explique-t-elle enfin. Tour à tour les enfants se sont prêtés à l’exercice en jouant le rôle d’un passager.

Pour terminer son intervention l’agent de police municipale a distribué un document sur lequel figure deux dessins représentant des personnages dans une voiture. Les élèves devaient entourer en vert ceux qui étaient bien installés et en rouge ceux qui étaient mal installés.

- Publié le 3 mai 2017 -


Haut de page
Hotel de Ville d'Isbergues : Ouvert du Lundi au Vendredi de 8H00 à 12H00 et de 13H30 à 17H30 | Tel : 03.21.61.30.80 | Fax : 03.21.27.05.07 | Courriel | Mentions légales
(Ce site est optimisé pour Internet Explorer 8, Mozilla Firefox et Google Chrome)