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Découverte de la thermographie à l’école Carnot

« Energivore », c’est le thème sur lequel une animatrice de la communauté d’Agglomération Béthune-Bruay Artois Lys Romane est intervenue auprès des élèves de la classe de CM1-CM2 de Monsieur Valentin, le jeudi 23 mars dernier.

Avant de commencer son animation, elle a distribué un petit livret intitulé : « Ma maison en couleurs » sur lequel les enfants devaient inscrire leur nom et leur classe. Elle a ensuite donné quelques explications sur l’électricité, et sur les différentes façons de l’obtenir : avec du vent (éolien), par la terre (géothermie), avec le soleil (solaire), avec de l’eau (hydraulique), avec de l’uranium (nucléaire). Elle demande alors aux élèves de lui donner quelques exemples d’appareils fonctionnant à l’électricité. « Le four, la télévision, l’ordinateur, la PS3, le sèche-cheveux,…  » furent les réponses les plus souvent citées par les élèves.

Elle a ensuite invité les enfants à ouvrir leur livret et à faire le 1er exercice intitulé « l’énergie dans la maison ». Dans celui-ci, les élèves devaient donner des exemples d’appareils qui consomment de l’énergie, dans différentes pièces de la maison, comme la chambre, la cuisine, le salon ou la salle de bain. Les élèves n’ont pas manqué d’idées pour répondre à cette question : « radiateur, cheminée, chauffage soufflant, poêle à pellets, couverture électrique,…  ».


’animatrice a ensuite expliqué que les sources d’énergies étaient classées en deux catégories : celles dont le stock se reconstitue, qui sont dites « renouvelables », et celles dont le stock est épuisable « non renouvelables ». Pour vérifier si les élèves ont bien compris la distinction entre ces deux groupes elle leur demande de faire un petit exercice qui consiste à déterminer pour chaque source d’énergie (gaz-pétrole-charbon, soleil, vent, eau, bois, muscle, matière radioactive) quel est le groupe auquel il appartient (renouvelable ou non renouvelable). Dans l’ensemble les enfants ont plutôt bien réussit l’exercice, ce qui amène l’animatrice à poser la question suivante : « De plus en plus de sources d’énergies ont des stocks limités, comment peut ont faire pour éviter de les gaspiller ? ». « Eteindre les lumières, baisser le chauffage, fermer les volets et les fenêtres la nuit pour garder la chaleur, éviter de laisser les appareils en veille, utiliser un thermostat,… » furent les principales réponses données par les enfants.

Elle reprend à nouveau le livret sur lequel figure l’image d’une maison, puis demande aux enfants d’indiquer quels sont les endroits où il peut y avoir des pertes de chaleur. Il fallait entourer la cheminée, la porte d’entrée, les fenêtres (vitres), le sol, les murs,… « Mais c’est principalement par le toit (les tuiles et l’arrête du toit) que la chaleur s’échappe  » ajoute-t-elle. Pour éviter ces déperditions de chaleur il existe des solutions. L’une d’entre elles est de faire des transformations dans la maison, comme par exemple isoler les murs, portes, vitres, le toit,… Mais avant d’effectuer ces changements encore faut-il déterminer d’où proviennent les fuites. Pour cela on peut faire appel à la thermographie. Cette technique consiste à photographier, grâce à un avion muni d’une caméra infrarouge embarquée, les toits des maisons du territoire (de préférence l’hiver quand les chauffages fonctionnent encore). Les images ainsi enregistrées sont retranscrites en codes couleurs qui correspondent à différents degrés de déperdition de la chaleur : le rouge (excessive), orange (très forte), jaune (forte), vert (modérée), bleu clair (faible), bleu foncé (nulle aucune perte de chaleur). Ainsi, en fonction des différentes couleurs qui apparaissent on peut mettre en évidence les défauts d’isolation thermique de chaque bâtiment notamment sur les toitures. Afin que les élèves comprennent mieux ce qu’est la thermographie, l’animatrice a projeté sur un écran une vue thermographique de l’école Carnot. Les élèves ont ainsi pu apercevoir sur la photo des points de couleur rouge, orange, jaune,… correspondant à des fuites plus ou moins fortes de la chaleur à différents endroits de l’établissement. « Ces colorations indiquent que certaines parties du bâtiment, notamment le toit ne sont pas très bien isolées  » explique l’animatrice. « Afin de remédier à ce problème, différents matériaux peuvent être utilisés  » ajoute-t-elle alors. Parmi eux : la laine de bois (fait à base de déchets de bois), la ouate de cellulose (flocon de papier), la laine de roche et le métisse (isolant fabriqué avec de vieux vêtements recyclés). Afin de permettre aux enfants de mieux visualiser ces différents matériaux, l’animatrice en a apporté quelques échantillons qu’elle découpe en plusieurs morceaux et distribue aux élèves pour qu’ils puissent les coller sur leur livret dans la partie : « exemples d’isolants ».

Pour terminer son intervention, l’animatrice demande aux élèves si l’un d’entre eux souhaite voir la vue aérienne de sa maison. Toutes les mains se lèvent alors, mais faute de temps, quelques uns d’entre eux auront la chance de pouvoir voir leur maison vue d’en haut.

- Publié le 3 mai 2017 -


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